Georges Dallemagne, le député cdH, est l’invité de la rédaction de Bel RTL. Au micro de Martin Buxant, il commente l’audition de la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant, au Parlement.
Vous demandez maintenant une confrontation entre les deux au Parlement, la ministre Galant et le patron de l’administration. Ça ne risque pas de devenir une sorte de spectacle ?
Georges Dallemagne: C’est assez lamentable, effectivement, que le Parlement ne puisse pas faire son travail correctement. Nous sommes là quand même pour contrôler comment sont dépensés les deniers publics. Nous souhaitons simplement savoir pourquoi la loi a été violée, pourquoi on a fait appel à un cabinet aussi cher.
Et une confrontation, qu’est-ce que ça va apporter ?
Georges Dallemagne: Eh bien, nous avons eu des témoignages qui étaient à ce point contradictoires entre l’administration et la ministre. A un moment donné, je crois qu’on a droit à la vérité.
Jacqueline Galant vous a quand même assuré dans le blanc des yeux, je cite, qu’elle n’avait ni menti ni triché. C’est une erreur administrative, répète-t-elle.
Georges Dallemagne: Nous n’en sommes absolument pas convaincus, et c’est un euphémisme. En l’occurrence, la loi sur les marchés publics a bel et bien été violée, ce cabinet n’était pas compétent pour faire ce travail-là, l’administration a été écartée pendant 8 mois.
Mais justement, l’administration également a fait des erreurs dans la désignation des cabinets d’avocats. Ça, c’est l’inspection des Finances qui le dit.
Georges Dallemagne : Tout à fait, l’administration a admis cette erreur, ce que n’a pas admis la ministre. Et je trouve qu’au moins de ce point de vue-là, l’administration a joué cartes sur table. Elle a admis une erreur, elle a admis qu’elle avait corrigé cette erreur. Elle a admis qu’elle avait aussi averti la ministre qu’il fallait faire un appel d’offres.
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