Le porte-parole du PTB était invité sur Bel RTL ce matin, à l'occasion d'une émission spéciale au lendemain des élections.
Avec 10 sièges au parlement wallon pour le PTB, et 12 sièges au parlement fédéral pour le PTB/PDVA, l'extrême-gauche fait une grosse percée.
Comme l'a confié le porte-parole du parti, Germain Mugemangango, ils sont prêts à faire des compromis pour tenter de gouverner, mais pas à n'importe quel prix.
"Nous voulons réaliser une partie de notre programme sans dépasser la ligne rouge de la compromission", a-t-il déclaré ce matin.
Le PTB espère que le signal des électeurs sera entendu : "Nous serons très attentif au fait de savoir si les hommes et les femmes devant nous dans ces discussions ont compris l'envie de rupture des gens qui ont voté pour le PTB", a ajouté Germain Mugemangango.
Et aux partis qui pointent du doigt une montée des 2 extrêmes, estimant que le PTB est tout aussi infréquentable que le Vlaams Belang, voici ce qu'il répond.
"Quand j'entends le CDH et le MR dire ça, c'est cacher leur propre défaite sur le plan électoral. On voit bien qu'ils ne veulent pas se remettre en question. Il n'y a aucun signe d'égalité entre le PTB et l'extrême droite. Le PTB, c'est le parti du social, de la solidarité. Et le Vlaams Belang est un parti qui divise les gens", a répondu le porte-parole du PTB.
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