L'un des grands gagnants de ce scrutin, c'est le PTB. Les chiffres sont aussi impressionnants: à la région wallonne, le parti du travail de Belgique multiplie par 5 son nombre de sièges, et par 6 même au niveau fédéral. A l'issue des élections de dimanche, le PTB compte désormais un total de 42 députés dans les 5 parlements du pays, dont 12 au Fédéral et 10 au parlement wallon.
Sur le plateau du RTL INFO, son président Peter Mertens revient sur cette large progression, qualifiée de "percée rouge vive" par Raoul Hedebouw. "Pour la première fois, on est entendu au nord du pays. Sur le terrain, on mène le combat contre le Vlaams Belang et la N-VA. On est le vrai barrage", estime Peter Mertens.
"Une claque des partis traditionnels"
Pour autant, le MR a déjà affirmé sa volonté de ne pas s'associer avec le PTB, qualifié de "parti non démocratique". Pour le MR, le cordon sanitaire existe à droite comme à gauche. A cela, Peter Mertens répond: "Il y a eu une claque au niveau des partis traditionnels. Le 26 mai, les gens ont fait un vote de colère partout dans le pays. A la base de cette colère, il y a des problèmes sociaux. Il ne faut pas dire de ne pas écouter les électeurs du PTB. C’est une arrogance et un dédain trop faciles pour la politique. Il faut écouter les électeurs du PTB", a-t-il martelé.
Peter Mertens s'est dit prêt à discuter avec les autres formations politiques. "On ne va pas continuer avec la même politique d’austérité, ça c’est clair", a-t-il conclu.
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