Des malades de longue durée qui reprennent partiellement le travail risquent de perdre jusqu'à 200 euros par mois en raison d'une réforme de la ministre de la Santé publique, Maggie De Block (Open Vld). Cette dernière a reconnu qu'il ne s'agissait pas de l'objectif recherché et va donc adapter le système, écrivent vendredi De Tijd, Het Laatste Nieuws et De Morgen.
Les malades de longue durée qui retournent travailler conservent une part de leur indemnité de maladie. Le montant de celle-ci dépendait jusqu'à présent de leur rémunération, mais le nouveau système, en vigueur depuis le 1er avril, se base sur le nombre d'heures prestées.
Cette réforme avantage ceux qui reprennent de manière très limitée leur travail, mais désavantage ceux qui le reprennent presque totalement. Dans certains cas, elle peut représenter une perte allant jusqu'à 200 euros par mois pour ces personnes.
La modification du système de calcul mise en place par Mme De Block avait fait l'objet de vives critiques de l'opposition. La ministre, qui rappelle que son objectif n'a jamais été de pénaliser ceux qui se remettent au travail, a décidé d'adapter le système en mettant en place un régime transitoire qui garantira que personne ne verra son allocation diminuer à cause de la réforme.
La cheffe de groupe sp.a (socialistes flamands) à la Chambre, Meryame Kitir, a exprimé sa satisfaction sur le réseau social Twitter, en soulignant que "l'opposition constructive porte ses fruits".
Vos commentaires