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Marc-Jean Ghyssels satisfait de la diminution à un seul trio à la prison de Forest

Marc-Jean Ghyssels satisfait de la diminution à un seul trio à la prison de Forest
 
 

(Belga) Le bourgmestre de Forest Marc-Jean Ghyssels a participé, mardi après-midi, à la visite de la prison avec entre autres le président de l'Ordre des barreaux francophones et germanophone (Avocats.be) Patrick Henry et l'avocat Denis Bosquet. Il a également rencontré les organisations syndicales pour faire le point sur la situation et s'assurer du bon dialogue avec les policiers et militaires présents.

Il y a environ 360 détenus pour 280 places actuellement. Marc-Jean Ghyssels a rendu visite au dernier trio de détenus rassemblés dans une même cellule, ceux-ci souhaitant rester à trois du fait de leur bonne entente. "Je vais écrire au directeur de la prison pour lui dire qu'à partir d'aujourd'hui minuit, il ne doit plus y en avoir. Sinon, demain, on mettra en place un dispositif policier pour refouler toute arrivée de nouveaux détenus", a-t-il précisé. La semaine passée, avant l'application de l'arrêté du bourgmestre limitant l'occupation des cellules, il y avait 20 trios à la prison de Forest. En conséquence, Marc-Jean Ghyssels a estimé que fermer la prison n'était plus opportun. Il attendra le retour à la normale pour évaluer toutefois les problèmes de stabilité de certaines parties de l'établissement. Le bourgmestre s'est rendu en matinée au piquet de grève et continuera à passer régulièrement, notamment pour veiller au respect de son arrêté. Le bourgmestre salue la dévotion des policiers locaux et fédéraux, qui sont environ 25 par service de garde pour une centaine par jour. "Les agents pénitentiaires considèrent la venue de l'armée comme une tentative de casser leur grève. C'est perçu comme un mépris supplémentaire à la concertation sociale. Si on en est là, c'est aussi à cause de l'absence de dialogue. Les agents demandent simplement à revenir à la situation de 2014, où il y avait tout de même un déficit au niveau des effectifs". Plus largement, il souligne les incohérences des politiques fédérales en matière de sécurité. "On ne peut pas dire à la fois qu'on est le gouvernement qui va assurer la sécurité des citoyens et prendre des mesures pareilles, qui vont faciliter le recrutement en prison par les extrémistes et les radicaux. On crée toutes les conditions pour la récidive et pour attiser la haine de la société", a-t-il encore souligné. (Belga)


 

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