Mathieu Michel, secrétaire d'Etat à la Régie des batiments, était l'invité de Fabrice Grosfilley dans la matinale de Bel RTL.
Mathieu Michel a fait parler de lui dernièrement en évoquant son salaire de manière sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche (revoir l'émission et aller à 1h et 21 minutes). Un salaire très élevé, comme tous les postes importants des gouvernements. "Un ministre gagne entre 14 et 15.000 euros, quelque chose comme ça (...) C'est le net", avait-il déclaré. Il est revenu sur ce sujet, délicat en période de crise économique et énergétique, dans la matinale de Bel RTL ce vendredi matin. Il évoque plutôt un salaire de 11.000 euros nets par mois, expliquant la différence avec le montant de dimanche par les avantages hors salaire.
Fabrice Grosfilley: Vous pouvez dire précisément le montant de votre salaire, ou pas ?
Mathieu Michel: "J'ai dit (le montant exact de) mon salaire il y a quelques jours à Christophe Debrosu, vous le retrouverez dans les textes de loi.
Vous avez dit 'entre 14.000 et 15.000 euros nets'...
"C'est le package, en fait. Ce qui est important, c'est d'être transparent, car c'est de l'argent public".
Théoriquement, c'est un peu plus de 11.000 euros nets, le salaire d'un secrétaire d'Etat. Vous avez ajouté quoi ?
"C'est plus ou moins ça, mais nous disposons d'un véhicule et d'autres, mais comme tous les autres membres du gouvernement", explique-t-il. Le salaire du Premier ministre est même un peu plus élevé, tournant autour des 21.000 euros bruts (contre environ 20.000 pour Mathieu Michel), auquel s'ajoutent également des avantages.
Je ne vis pas dans une réalité parallèle
Cependant, le Secrétaire d'Etat a voulu préciser qu'il ne vivait pas "déconnecté de la réalité", malgré ce gros salaire. "Lorsqu'on s'implique en politique, il y a un salaire qui vient avec, c'est vrai. Mais il est important de dire que nous ne vivons pas déconnectés des réalités".
À la question de savoir comment le Secrétaire d'Etat pouvait certifier à la population qu'il avait conscience qu'il gagnait 4 à 5 fois plus qu'eux, le membre du MR s'explique. "Cela fait plus de 20 ans que je suis impliqué en politique locale. Cela fait 20 ans que je passe ma vie dans les soupers, dans les clubs de sport... Je ne vis pas dans une réalité parallèle, je suis encré dans la réalité vraie".
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