Maxime Prévot, le bourgmestre de Namur, a confirmé être candidat à la succession de Benoît Lutgen à la présidence du cdH. "Je suis motivé et disposé à présider le parti si l'on m'en donne le mandat", a-t-il déclaré à l'issue du bureau de parti organisé mercredi matin dans la capitale wallonne.
Annoncée mardi soir, la décision de Benoît Lutgen est "éminemment personnelle", a assuré Maxime Prévot. "Qui connaît Benoît sait qu'il n'est pas de ceux qui se laisse dicter une conduite. Il passe le relais sereinement, sans y être contraint ou forcé, afin de laisser à son successeur les rênes d'un parti en ordre de marche en vue des élections de mai prochain", a-t-il ajouté. "Faisons de cette séquence un moment enthousiasmant, une occasion de mobiliser nos militants", a poursuivi Maxime Prévot qui, s'il est élu à la présidence du parti, n'en abandonnera pas pour autant son écharpe maïorale. "J'ai déjà dit que, le cas échéant, je ne rempilerai pas dans une fonction ministérielle. Par contre, les postes de bourgmestre et de président de parti sont compatibles", a-t-il insisté à ce sujet.
Seul candidat à la présidence du cdH officiellement déclaré jusqu'à présent, le bourgmestre de Namur assume par ailleurs le bilan de Benoît Lutgen alors que le parti humaniste perd des plumes depuis le début des années 2000, particulièrement dans les grandes villes. "Il ne faut pas voir le verre à moitié vide. Grâce à Benoît, nous avons réussi nos élections et nous comptons aujourd'hui plus d'un millier de mandataires locaux" tout en étant au pouvoir en Wallonie, a-t-il ainsi souligné. "Je ne renie rien du passé mais si je suis élu, je donnerai sans doute un élan différent", a enfin affirmé Maxime Prévot en pointant par ailleurs la nécessité de travailler en équipe. "Je ne crois pas en une vision messianique: on ne parvient pas, seul, à faire bouger les montagnes", a-t-il conclu.
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