Nollet veut-il la tête de Reynders? "De Decker n’a pas pu agir seul dans le dossier du Kazakhgate"

Jean-Marc Nollet, chef de groupe Ecolo à la Chambre, répond aux questions de Pascal Vrebos et des auditeurs de Bel RTL. Ces derniers lui ont notamment demandé s’il voulait la tête de Didier Reynders dans le dossier du Kazakhgate. Dossier complexe impliquant notamment l’adoption de la loi sur la transaction pénale et la naturalisation du milliardaire kazakh Patokh Chodiev.

Jean-Marc Nollet a estimé que Didier Reynders devait assumer ses responsabilités: "Ce dossier est complexe. Il concerne trois Etats : la Belgique, la France et le Kazakhstan. Et il concerne des montants qui sont en jeu de plusieurs milliards d’euros. Il y a des valises, de l’argent noir qui circule, dont on ne sait toujours pas où il a été affecté in fine. On ne parle pas ici de rémunérations pour des administrateurs qui ne vont pas à des réunions. Le rôle de Didier Reynders est de plus en plus apparent".

Jean-Marc Nollet a également rapporté le témoignage du conseiller du Premier ministre de l’époque, Yves Leterme, qui a dit que le cabinet de Didier Reynders avait imposé la loi sur la transaction pénale. "Je constate aujourd’hui que son nom est cité à de nombreuses reprises dans le dossier et que sa responsabilité est de plus en plus engagée". "Armand De Decker a un rôle central et il a été grassement rémunéré pour ce faire mais il n’a pas pu agir seul, il a dû avoir des relais, notamment dans la justice", a affirmé Jean-Marc Nollet.