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Paul Magnette n'a pas "honte" de le reconnaître: "On s'est plantés collectivement lors du dernier Codeco"

Paul Magnette n'a pas "honte" de le reconnaître: "On s'est plantés collectivement lors du dernier Codeco"
 
 

Le président du PS, Paul Magnette, estime qu'il faut avoir "l'humilité" de reconnaître collectivement que les politiques se sont "plantés" lors du dernier Comité de concertation (Codeco), dont la décision de fermer des lieux culturels a créé un tollé. "Je comprends et j'adhère complètement aux reproches qui nous sont faits par le monde de la culture", assure le socialiste dans L'Echo ce mardi.

Il n'y a pas de honte, en tant que politique, à reconnaître que nous faisons des erreurs

"Il n'y a pas de honte, en tant que politique, à reconnaître que nous faisons des erreurs. Essayons d'en comprendre les origines et voyons comment les corriger", enjoint-il.  Il reconnait que qu'il n'y avait pas de raison objective de fermer les lieux culturels visés "mais ils ont été pris dans une décision qui visait tous les événements en intérieur".

"Un travail aurait dû être fait, il faut le dire, par la ministre de la Culture Bénédicte Linard (Ecolo). On aurait dû établir des critères (ventilation, usage du masque, CST, etc.) en fonction desquels les lieux culturels pourraient continuer à fonctionner. Les acteurs auraient dû avoir la possibilité de se mettre en règle avant de recevoir une certification de la Communauté française. La ministre dit que les règles ne seront pas respectées, alors qu'elle avait la responsabilité d'établir les conditions de fonctionnement du secteur. Avec une certification, on aurait pu, en Codeco, éviter d'y aller à l'aveugle".

Il n'est pas normal que les ministres compétents ne soient pas présents 

Il pointe toutefois qu'il "n'est pas normal que les ministres compétents ne soient pas présents lorsqu'on parle de leur matière (en Codeco, NDLR). Si Bénédicte Linard avait été là, elle aurait peut-être dit qu'il y avait un problème".

Selon le président du PS, "il faut profiter de la trêve des confiseurs pour mettre toute la gestion de la pandémie à plat". Il préconise un débat - lancé - sur la vaccination obligatoire et un autre sur les soins de santé et leur engorgement.

La chaine de décision via le Gems, le commissariat corona, le  kern et le Codeco, doit en outre être "repensée", avance le socialiste.


 

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