Paul Magnette, le président du Parti Socialiste, était l'invité de Fabrice Grosfilley mardi matin. Il a évoqué un projet de son parti, qui s'appelle "printemps des libertés", et qui évoque le fait que certaines mesures sanitaires restrictives vont être levées, et qu'il faudrait aller plus loin pour "tirer les leçons" et formaliser certaines de nos "libertés".
Concrètement, votre 'printemps des libertés': vous demandez aux parlementaires socialistes de préparer des propositions de lois, décrets et ordonnances pour plus de liberté ?
"Il y a une soixantaine de parlementaires socialistes aux parlements fédéral, wallon, bruxellois, européen, au Sénat ; ce sont les élus, ils représentent la nation. Ce que je leur demande, c'est de retourner auprès des citoyens, dans tous les secteurs, avec une attention particulière pour ceux qui ont le plus souffert. Il faut aller à l'écoute des jeunes, des personnes âgées, des handicapées ; et tirer les leçons de ces expériences humaines extrêmement dures. Il faut développer toutes les libertés".
Quand vous parlez de dépénalisation du cannabis, de réduction du temps de travail: tout le monde (au niveau politique) ne va pas être d'accord, et ça n'est pas dans les accords du gouvernement…
"Tout le monde ne va pas être d'accord, je sais. Tous les thèmes ne seront pas extrêmement consensuels, mais c'est l'essence même de la politique".
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