Le PS ne pourra éviter d'exclure Yvan Mayeur et Pascale Peraïta de ses rangs suite au scandale du Samusocial à Bruxelles, comme ce fut le cas pour Stéphane Moreau et André Gilles après l'affaire Publifin, a jugé le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort sur les ondes de BEL-RTL dont il était l'invité politique jeudi matin.
Le salaire annuel de plus de 200.000 euros de Pascale Peraïta, en tant que présidente du CPAS entre autres, a choqué l'opinion publique cette semaine. "J'en suis tombé de ma chaise", a déclaré Rudi Vervoort, le ministre-président bruxellois, sur BEL RTL jeudi matin.
Faut-il dès lors l'exclure du PS, au même titre qu'Yvan Mayeur (et comme Stéphane Moreau il y a quelques semaines) ? "Comme je vois l'affaire se dérouler, je ne vois pas comment on échappera à cette décision. Quand je regarde la mise en place du système, le but était de contourner les règles. J'en viens même à me dire aujourd'hui que le refus de la tutelle régionale n'était pas tant pour garder le pouvoir, mais surtout pour cacher les pratiques", a-t-il ajouté.
Face aux événements de ces dernières semaines, M. Vervoort estime qu'il n'y a plus place pour des "demi-mesures". Selon lui, outre son exclusion du parti, M. Mayeur doit aussi quitter le conseil communal de Bruxelles-ville afin de ne pas entraver l'action du futur bourgmestre, Philippe Close (PS), a-t-il jugé.
Sur base d'une étude universitaire qu'il a commandée, le ministre-président bruxellois s'est aussi dit jeudi favorable à une réduction du nombre de mandataires locaux en Région bruxelloise. Selon lui, les différentes instances aujourd'hui en place pourraient tout aussi bien fonctionner avec un tiers de mandataires en moins.
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