Pierre-Yves Jeholet, le chef de groupe MR au Parlement wallon, est l’invité de la rédaction de Bel RTL. Martin Buxant l’interroge sur le leadership de Paul Magnette, le ministre-président wallon.
Martin Buxant: Vous voulez réformer les TEC. Comment et pourquoi?
Pierre-Yves Jeholet: D’abord, je veux un service minimum. Il faut garantir la continuité du service public. Ce qui s’est encore passé ces dernières semaines avec les étudiants, avec les travailleurs, c’est inacceptable. La Wallonie doit avoir un service minimum en matière de TEC.
Martin Buxant: Il n’y en a toujours au fédéral, à la SNCB, où le MR est au pouvoir?
Pierre-Yves Jeholet: Il ne faut pas toujours regarder ce qui se passe ailleurs. A un moment donné, la Wallonie, les TEC c’est de la compétence du gouvernement wallon. Deuxième élément, c’est de sous-traiter davantage au privé. Cela se fait déjà. D’abord le privé n’est pas en grève. Il y a beaucoup plus d’efficacité et ça coûte moins cher. Donc, je ne veux pas privatiser les TEC mais en tout cas, aller vers plus de privé et puis rationnaliser les structures. Vous savez, on a une société wallonne des transports, on a cinq TEC. En fait, 85 administrateurs.
Martin Buxant: C’est beaucoup trop?
Pierre-Yves Jeholet: Moi, j’ai comparé avec Paris. Alors que là c’est trois milliards de voyages contre 260 millions de voyages en Wallonie et là, il y a 27 administrateurs. Si on transposait le système wallon, on aurait 973 administrateurs au lieu de 27 à Paris. Voilà, ça c’est un exemple très concret et donc il faut rationnaliser les structures en Wallonie.
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