Patrick Dupriez, ancien co-président d'Ecolo, était l'invité de Fabrice Grosfilley ce matin sur Bel RTL. Il a notamment abordé la future coprésidence de son parti.
Fabrice Grosfilley: Une seule candidature à la présidence d'Ecolo, est-ce la fin de la démocratie interne chez les Verts ?
Patrick Dupriez: "D'abord, je ne peux pas le confirmer. On aura les informations dans la matinée sur la ou les équipe(s) qui se présente(nt). La candidature de Jean-Marc Nollet et Rajae Maouane se dessine, mais ce n'est pas la première fois qu'il n'y a qu'une seule candidature. Et cela n'empêche pas le débat. Ecolo est un parti dans lequel la démocratie est extrêmement vivante. Aujourd'hui, ce qui est important, c'est que, quels que soient les coprésidents qui seront désignés le 15 septembre, ils soient capables de maintenir un parti rassemblé et rassembleur autour d'Ecolo, avec cette capacité de parler à tout le monde, à tout le monde dans la société, mas aussi aux autres familles politiques. Et puis, c'est un moment où il faut pouvoir organiser la transmission entre les générations, le renouvellement des cadres par la co-présidence mais aussi de façon générale. Il y a une nouvelle génération d'élus qui doit pouvoir prendre sa place. Une co-présidence n'est pas seulement réussie grâce aux co-présidents, mais grâce à tout le parti, et c'est ensemble qu'on pourra réussir le nouveau défi qui s'annonce."
Fabrice Grosfilley: Etes-vous en train de nous dire que Jean-Marc Nollet ne sera pas le patron tout seul ?
Patrick Dupriez: "Je pense que ce serait mal connaître Ecolo que de croire que Jean-Marc ou quiconque pourrait être le patron tout seul. S'il y a une démocratie vivante où chacun a sa place, si on travaille en permanence pour créer des solutions, de l'intelligence collective, c'est pour éviter que n'importe qui soit le seul chef à bord. Je pense que c'est important de pouvoir dire qu'un co-président est au service du parti et pas l'inverse."
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