Du côté de l'Open Vld, Vincent Van Quickenborne a vivement réagi sur Twitter à la sortie de Rudy Demotte qui rappelait que l'idée d'un gouvernement PS - N-VA avait déjà été enterrée à l'issue de la phase d'information menée par les deux partis. "Aucun respect pour les informateurs Joachim Coens et Georges-Louis Bouchez. Si le PS pense ainsi pouvoir forcer un gouvernement fédéral: think again. It won't happen (Repensez-y. Ça n'arrivera pas, NDLR)", a-t-il écrit.
Au CD&V, Hendrik Bogaert a aussi appelé au respect pour les informateurs qui "doivent pouvoir accomplir leur mission".
La N-VA met la pression sur ses partenaires au gouvernement flamand
Quant à Geert Bourgeois, co-informateur avec Rudy Demotte il y a un mois et demi, il pointe une problème sans solution. "Les informateurs ont pour mission d'examiner les deux options: un arc-en ciel ou une bourguignonne avec la N-VA. Il faut les laisser faire leur travail", a souligné Geert Bourgeois. Mais oui, selon lui, "les clés sont aujourd'hui entre les mains de l'Open Vld et du CD&V", a-t-il ainsi dit dans l'émission De Ochtend sur Radio 1. Ce sont à ces deux partis-là d'accepter ou refuser d'entrer dans un gouvernement arc-en-ciel ou plus élargi sans la N-VA. Le problème, c'est que la N-VA semble faire pression sur ces deux partis avec qui les nationalistes sont en coalition au gouvernement flamand : "Nous avons un accord de gouvernement solide en Flandre mais il ne pourra pas être réalisé s'il n'est pas porté au niveau fédéral", a-t-il poursuivi en pointant "l'évidence d'un front flamand" et la nécessité que l'aventure de la Suédoise se poursuive au sein du prochain gouvernement.
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