La Vice-Première ministre et ministre des Affaires Etrangères, Sophie Wilmès, n’est pas favorable à l’obligation vaccinale. Elle estime que le débat sera pourtant indispensable mais qu’il faut éviter l’hypocrisie. L’instauration du pass sanitaire à Bruxelles serait une manière déguisée d’instaurer la vaccination obligatoire.
Sophie Wilmès était l’invitée de 7h50, au micro de Fabrice Grosfilley. Notre Vice-Première ministre et ministre des Affaires Etrangères est revenue sur l’obligation vaccinale et la possibilité d’un pass sanitaire élargi.
Ses propos laissent clairement penser qu’elle n’est pas favorable à l’obligation vaccinale, notamment si c’est fait de manière déguisée. "Si on instaure le pass vaccinal pour en fait instaurer une vaccination obligatoire, je pense qu’il y a rupture du contrat de confiance avec population vu qu’on a dit que c’était sur base volontaire", dit-elle.
On devra faire la démonstration que l’opération est ciblée, qu’elle est nécessaire mais surtout qu’elle est efficace
S’il s’agit, par contre, de protéger et diminuer le nombre de transmissions et d’éviter une saturation des hôpitaux, le vaccin obligatoire pourrait dès lors devenir "Envisageable. Mais !!, et elle insiste, on devra faire la démonstration que l’opération est ciblée, qu’elle est nécessaire mais surtout qu’elle est efficace. C’est-à-dire qu’elle diminue bien la circulation du virus et qu’elle ne peut être diminuée que comme cela."
Suite aux propos la veille de la libérale Valérie de Bue concernant le débat sur l’obligation vaccinale, Sophie Wilmès embraye. "Je pense que l’ouverture du débat sur l’obligation vaccinale va s’avérer indispensable, au fur et à mesure du temps. Si jamais elle peut être évitée, je pense qu’il faudra continuer à l’éviter et rester dans un processus volontaire. Mais si on doit en parler, alors on le fait et on le fait clairement, pas de manière hypocrite", souligne la Vice-Première ministre faisant référence à l’élargissement du pass sanitaire à Bruxelles.
Quoi qu’il soit, le gouvernement ne sera jamais favorable à une nouvelle fermeture de certains secteurs. "Si on oblige les tests PCR ou le vaccin pour des opérations qu’on doit effectuer tous les jours – comme aller au magasin ou aller au restaurant –, je pense qu’il faudra réfléchir à l’objectif poursuivi."
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