Le président de la N-VA Bart De Wever estime positif que le gouvernement va enquêter sur de présumés cas de torture à l'encontre de Soudanais renvoyés dans leur pays. Pour Bart De Wever, de telles affirmations sont apparues fausses par le passé, a-t-il indiqué vendredi dans l'émission Terzake (Canvas). Selon lui, Theo Francken a réagi "un peu émotionnellement car il est toujours pointé du doigt".
Selon M. De Wever, il n'y a pas de désaccord entre le secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration Theo Francken et le Premier ministre Charles Michel. Theo Francken "ne savait pas qu'un vol de rapatriement était prévu en janvier et il l'a annulé quand il en a eu connaissance", a ajouté M. De Wever, qui soutient Theo Francken.
"Le Premier ministre fait correctement son travail", a encore souligné le président de la N-VA. Selon Bart De Wever, certains "veulent revenir à la politique des frontières ouvertes et nous n'en voulons pas".
A la suite des informations parues sur de mauvais traitements subis par des Soudanais lors de leur rapatriement, le gouvernement a décidé de mener une enquête. Le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, chargera le Commissariat général aux Réfugiés et Apatrides (CGRA) de la réaliser en collaboration avec les services compétents des Nations unies et de l'Union européenne. Les expulsions vers le Soudan sont suspendues jusqu'à ce que l'enquête ait pu faire la lumière sur les témoignages de mauvais traitements.
Le secrétaire d'État a insisté sur la nécessité de disposer rapidement des résultats des investigations.
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