Le gouvernement fédéral a mis sur pied une taskforce sur le phénomène du radicalisme chez les personnes étrangères, a indiqué ce mercredi le secrétaire d'Etat Theo Francken en réponse à une question en commission du député Koen Metsu (N-VA).
Cette taskforce s'est réunie pour la première fois le 19 novembre et continuera à se réunir selon un rythme hebdomadaire. La prochaine réunion est prévue demain jeudi. Les cabinets de la Justice, de l'Intérieur, de la Défense et de l'Asile et Migrations composent cette taskforce. L'Office des étrangers, le CGRA, Fedasil, l'OCAM, le centre de crise, le SPF Intérieur, les institutions pénitentiaires, la Sûreté, les renseignements militaires ainsi que la police fédérale y sont également représentés.
L'objectif est de réunir les experts autour de "la problématique des étrangers radicalisés, pas seulement les demandeurs d'asile mais aussi d'autres migrants", a indiqué mercredi le secrétaire d'Etat Théo Francken. Il s'agira aussi d'analyser les "incidents" relatifs "au radicalisme et à la migration".
Une feuille de route sera établie permettant de rassembler voire optimaliser les "flux d'informations" entre services au sujet des étrangers radicalisés. Des "points de contacts" seront créés dans chaque service. Cette taskforce analysera également les dossiers individuels, au cas par cas. La taskforce est aussi chargée de l'optimalisation du screening des demandeurs d'asile, des formations et des conseils de vigilance ('awareness training') pour les instances de l'asile en concertation avec les services de renseignement et de sécurité. Le suivi de la problématique des imams radicaux et des prédicateurs de haine seront également au centre des préoccupations de cette nouvelle structure.
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