Le Premier ministre a commencé ses rencontres bilatérales avec chaque parti dans le cadre du remaniement de son gouvernement fédéral après le départ de la N-VA suite à l'approbation du Pacte des Migrations dont elle ne voulait pas. Toute la question actuellement tourne autour du vote de confiance de la Chambre pour le gouvernement désormais minoritaire de Charles Michel. La Constitution ne mentionne pas d'obligation. Mais il s'agit d'une coutume. Notre journaliste a demandé à Olivier Maingain, le président du parti d'opposition DéFI s'il fallait ou pas un vote de confiance.
"C'est plus qu'une coutume, c'est quasiment une obligation constitutionnelle. Parce que c'est la démocratie représentative qui doit savoir si elle accorde la confiance à un gouvernement qui a changé fondamentalement dans sa composition. Ce n'est plus le même gouvernement, c'est une réalité", a déclaré le président de DéFI.
"Le débat va être au vif au Parlement. Je ne vois pas très bien comment le Premier ministre va résister à l'exigence d'un vote de confiance", a encore dit Olivier Maingain.
Jean-Marc Nollet, coprésident du parti d'opposition Ecolo a également répondu à la question de savoir s'il fallait ou pas un vote de confiance. Il est moins tranché qu'Olivier Maingain.
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