Le débat sur la sortie du nucléaire doit être abordé cette semaine au gouvernement fédéral. La ministre de l'Environnement a reçu un rapport qui doit servir de base aux discussions. Deux questions principales se posent dans ce rapport. Peut-on sortir du nucléaire et conserver un bon approvisionnement en électricité? La sortie du nucléaire va-t-elle impliquer une augmentation des prix ?
Le rapport part du principe que les deux centrales nucléaires en Belgique ferment. Tout aurait été plus facile si après analyse et études, les conclusions de celui-ci tendraient vers une une impossibilité. Mais le rapport donné à la ministre de l'Environnement ne conclut pas cela.
Deux questions se posent:
1.) La première est sur l'approvisionnement en électricité. D'après le rapport, il n'y a aucun risque de pénurie à partir de 2025. Comment est-ce possible? Les experts comptent sur la production d'énergies renouvelables comme l'éolien, le solaire, la cogénération. A cela, s'ajoutent les capacités déjà existantes en stock et enfin les nouvelles capacités envisagées comme les deux projets de centrales au gaz à Vilvorde et à Flémalle.
2.) L'autre point essentiel se demande s'il y aura un impact sur les prix? Selon ce rapport limité, d'après une étude de l'université de Gand avec le maintien ou non de deux réacteurs nucléaires, l'impact serait de l'ordre de cinq à quinze euros par an TVA comprise pour un ménage moyen.
Ce rapport d'évaluation sur la sortie complète du nucléaire d'ici fin 2025 sera discuté une première fois ce vendredi lors d'un conseil ministériel restreint. Il est déjà vivement critiqué par certains partis qui estiment qu' il a été rédigé par six personnes dont quatre travaillent au cabinet énergie.
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