Jean-Claude Van Cauwenberghe, ancien ministre-président wallon et ancien homme fort de Charleroi, était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche. Acquitté dans les différentes affaires pour lesquelles il était poursuivi, Van Cau s'est exprimé sur ses attentes au sein du Parti socialiste.
Face à la question de Pascal Vrebos, "qu'est-ce que vous voulez que le PS fasse pour vous aujourd'hui?", Jean-Claude Van Cauwenberghe répond qu'il souhaite qu'on reconnaissance que des généralités ont été faites à Charleroi. "Je voudrais une expression politique disant qu'on a été un peu léger en affirmant que tous les hommes politiques socialistes de Charleroi avaient mal agi, on a fait un jugement prématuré", estime l'ancien ministre-président socialiste.
Une mission de conseil
Souhaitant être "réhabilité" et reprendre son rôle de militant socialiste, Van Cau estime cependant ne plus avoir de place à prendre à Charleroi. "Je constate qu'à Charleroi on m'a pestiféré pendant toutes ces années, on m'a tenu à l'écart, on ne m'a quasiment plus parlé à un moment donné", explique Jean-Claude Van Cauwenberghe. Pascal Vrebos le relance en faisant remarquer qu'il parle à nouveau avec le président du PS, Elio Di Rupo. "Tout à fait, nous avons renoué des contacts tout à fait fraternels, et sur des dossiers comme l'avenir de la Wallonie, la nécessité pour le PS de se réapproprier le combat wallon…", commence à expliquer le socialiste, avant d'être confronté par Pascal Vrebos: "Vous voulez une mission politique?". L'homme répond: "Une mission de conseil, une mission de réflexion. Ce n'est plus à mon âge qu'on court derrière les mandats. Magnette restera où il est, les échevins aussi, je n'ai plus d'ambition pour avoir un mandat électif ni représentatif, mais que l'on puisse à nouveau entendre ma voix au sein des instances".
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