Alain Raviart a interrogé Jean-Claude Van Cauwenberghe sur ses relations avec Paul Magnette dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche".
Jean-Claude Van Cauwenberghe était invité de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" sur RTL-TVI. Alain Raviart, expert en communication politique, a interrogé l'ancien homme fort de Charleroi sur ses relations avec Paul Magnette, l'actuel bourgmestre.
Pensez-vous que jeter des peaux de banane sous les pieds de Paul Magnette, c'est vraiment "compter sur vous" au PS de Charleroi ?
"Le tout c'est de savoir ce qu'on entend par peaux de banane. Si cela signifie susciter un débat, contester l'une ou l'autre position, participer à l'élaboration critique de la politique de la ville, alors oui je dois sans doute en lancer", a répondu l'ancien bourgmestre carolo.
Mais on a quand-même l'impression qu'il y a un aspect très humain. On sent bien que vous ne vous aimez pas trop et que c'est ça qui guide aussi une animosité politique.
"Moi je le respecte. C'est un homme brillant, assez solitaire dans la prise de décisions. J'ai dit en son temps qu'on était les deux mêmes, avec une grande différence: moi je reconnaissais décider tout seul, alors que lui essaie de se faire passer pour un démocrate. Je crois qu'il faut qu'il y ait débat, qu'on retrouve la culture des débats. Elio Di Rupo a dit qu'il fallait rendre la parole aux militants. Je suis de ceux qui l'apprennent".
Mais n'aviez-vous pas privé les gens de cette parole quand vous êtiez le grand manitou ?
"Mais à l'époque, le président du PS Philippe Busquin ne nous avait jamais rappelé qu'il fallait rendre la parole aux militants", a conclu Jean-Claude Van Cauwenberghe, provoquant une certaine hilarité sur le plateau.
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