Plusieurs associations qui organisent des stages et des camps de vacances se sont regroupés pour rédiger un plan commun et le soumettre au Conseil national de sécurité.
Plusieurs associations souhaitent maintenir les stages pendant les vacances d’été en respectant plusieurs mesures de sécurité. "Cela nous semble possible avec les adaptations qui sont connues pour l’instant. A savoir la distanciation sociale, le lavage des mains avant et après chaque activité et avant de rentrer dans chaque local. Il y a également le port du masque, que ce soit pour nos moniteurs et pour les plus grands. Pour nous, c’est faisable", assure Sébastien Blomme, directeur de l’asbl Dynamix 23, membre du mouvement des activités extrascolaires et stages.
Un surcoût de 17 euros par enfant
Par ailleurs, le programme de stage serait modifié et un maximum de 10 enfants serait autorisé par groupe. Ces propositions entraînent un surcoût de 17 euros par enfant par stage. Mais les associations ont des solutions à ce sujet. "Une des possibilités serait d’avoir des chèques sport ou corona qui permettraient par exemple aux parents d’avoir une réduction de 5 euros sur les stages. L’ONE pourrait aussi tout à fait nous aider en nous fournissant par exemple les gels hydroalcooliques, les masques, etc.", espère Denis Detinne, responsable de l’asbl Promosport.
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Toutes ces propositions ont été soumises au gouvernement, mais la réponse est attendue seulement pour début juin. "Si on ouvre, on va devoir le faire en dernière minute puisqu’ils donneraient peut-être une réponse à partir du 8 juin et donc on commencerait les stages le 1er juillet. Ca va être chaud de tout préparer en si peu de temps", souligne Benoit Lamary, membre du mouvement des activités extrascolaires et stages.
"Beaucoup d’enfants qui sont déjà inscrits"
Et une semaine de stage représente environ 5 millions d’euros pour le secteur. Les associations misent donc tout sur les vacances d’été. "On a beaucoup d’enfants qui sont déjà inscrits. Maintenant les différentes newsletters que nous envoyons, c’est toujours avec un point d’interrogation", indique Hugues Grégoire, responsable de l’asbl sport et éducation.
Les organisateurs de stages proposent aussi au gouvernement de créer 4.000 emplois dans le secteur.
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