Ce sont les derniers jours de vacances avant la rentrée pour les élèves francophones de maternelles et de primaires du pays. Mais les écoles ne sont pas désertes pour autant. Les travailleurs de l’ombre, les "invisibles" comme ils s’appellent souvent œuvrent ces dernières semaines pour cette rentrée soit possible et dans de bonnes conditions.
Personnel d’entretien ou technique, le rôle des invisibles de l’école est indispensable. Comme par exemple à l'école "La Marelle" à Farcienne. Pour Mary c'est la 14ème rentrée, elle passe des milliers de coups de serpillières par jour et parcours plusieurs kilomètres dans les couloirs, les classes et les aires de jeu. Et la période des vacances est bien chargée. "Il faut quatre semaines de nettoyage avec une quarantaine de lessives de jouets", dit-elle. "Tout doit être nickel, Désinfecté et rangé."
"On aime les enfants"
Dans les cuisines, les fourneaux sont prêts à reprendre du service 22 heures par semaine. "J'ai hâte que cela reprenne", déclare Kaliopi, la responsable. "Si on travaille dans les écoles, c'est qu'on aime bien les enfants."
Le secrétariat aussi est déjà en plein travail. "On réceptionne les commandes, on élabore les plannings", explique la secrétaire. "On modifie aussi les classes si on a des départs ou désistements."
Juste avant la rentrée, l'heure est également aux petits travaux. "Des carrelages à remettre ou un robinet à régler", indique Flavio, ouvrier communal. "L'entretien des bâtiments en fait."
Lundi, le retour des enfants en classe fera plaisir à tous les acteurs de l'école. Même les plus discrets.
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