Avec l’arrivée des nuits plus longues, le nombre d’accidents graves impliquant des piétons augmente de 57 % durant l’heure de pointe du soir dans notre pays. Pour les cyclistes, le risque d’accident est multiplié par 5 en automne.
Célia est une habituée du vélo. Cette cycliste connait bien les gestes à adopter pour essayer de se faire remarquer au maximum par les voitures quand elle roule au milieu du trafic. "Il faut faire attention à tout ce qui nous entoure donc aux autres voitures, surtout à l’approche d’un rond-point », recommande Célia qui préconise de « toujours s’assurer qu’on est bien visible et bien indiquer ses intentions tout au long du trajet."
Malgré toute la bonne vigilance que peut avoir un cycliste, le risque d’un accident n’est jamais très loin si les automobilistes ne les voient. "La voiture qui s’engage sur le rond-point doit marquer un arrêt et ne l’a pas fait. Donc si je ne m’étais pas arrêté, je serais en dessous de la voiture", raconte un autre cycliste qui a dû marquer un arrêt au milieu de ce rond-point.
Pour les piétons, le combat des cyclistes est le même lorsqu’il s’agit de traverser la route. "Sur le passage piéton le conducteur ne s’est pas arrêté. J’allais m’engager et j’ai dû vite me mettre en arrière sinon il m’envoyait dans les airs avec sa moto."
Immergés dans un trafic souvent dense aux heures de pointes, les automobilistes ne voient pas toujours les piétons ou cyclistes, d’autant que ceux-ci ne sont pas toujours habillés en conséquence. "Il y a moins de visibilité et puis les cyclistes et piétons ne sont pas toujours bien équipés donc ça pose des problèmes", constate une automobiliste.
"Les passages pour piétons ne sont pas bien signalisés donc on ne les voit pas. Il faut rouler très prudemment", conclut une autre conductrice.
À cette saison, le nombre de piétons tués ou gravement blessés à l'heure de pointe augmente de 67% en Wallonie, 80% à Bruxelles contre 57% pour la moyenne nationale.
Vos commentaires