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"Le blocage des GSM en prison reste complexe"

 
 

Malgré des avancées considérables et de nombreux systèmes testés, le blocage des GSM à l’intérieur des établissements pénitentiaires.

La détection ou le blocage des téléphones portables des détenus dans les prisons belges reste complexe malgré des avancées certaines, a reconnu mardi le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V), interrogé en commission Justice de la Chambre à propos de la double évasion de Merksplas.

Nombreuses saisies

Un système de brouillage testé il y a quelques années à Andenne n'a pas donné les résultats escomptés, notamment en raison de sa complexité et des répercussions sur le voisinage de la prison, mais aussi en raison de son coût élevé, a indiqué le ministre.Après l'abandon de cette piste, l'administration a opté pour un système mobile de détection des GSM, qui permet aux gardiens de les saisir. Six kits de détection, chacun coûtant 3.300 euros, ont ainsi été acquis et voyagent occasionnellement de prison en prison. "Les résultats sont là: de nombreux GSM ont pu être saisis dans tous les établissements, mais cette initiative reste très neuve et doit encore croître", a indiqué Stefaan De Clerck.

Les opérateurs téléphoniques

La miniaturisation des GSM rend en outre leur détection plus compliquée. Le ministre a également évoqué le projet d'une nouvelle méthode par laquelle les opérateurs téléphoniques eux-mêmes bloquent l'ensemble des communications dans l'établissement pénitentiaire, à l'exception de celles de certains numéros préalablement autorisés. Ce système encore à développer a été retenu comme le meilleur et le moins cher.


 

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