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"Le nombre d'accidents impliquant des cyclistes explosent": voici comment aborder l'hiver en sécurité

 
 

Avec l'hiver qui approche à grands pas, la luminosité  diminue et les accidents impliquant des cyclistes augmentent. Il est donc impératif qu'ils soient le plus visibles possible. Beaucoup de cyclistes ont bien compris cette nécessité. À Bruxelles, 83% d'entre eux sont correctement équipés, alors qu'ils n'étaient encore que 58% à l'être il y a 8 ans. Sung-Shim Courier et Vincent Wilbert sont allés à leur rencontre pour le RTLinfo 13h.

Les cyclistes sont de plus en plus nombreux à adopter les bons réflexes en termes d'éclairage. Selon les chiffres de l'Observatoire du vélo, à Bruxelles, plus de 8 cyclistes sur 10 sont équipés correctement. Pourtant, pour de nombreux automobilistes, ils ne sont toujours pas assez visibles.

"Des fois, la nuit, on n'arrive pas à les voir correctement. Et parfois, il y a des jeunes qui ne mettent pas de lumière, donc ça peut être dangereux sur la route", estime l'un d'entre eux. "Ça peut être stressant oui, surtout s'ils ne mettent pas de gilet fluo, de petite lampe et tout ça. Je trouve que ça c'est quand même important", ajoute une autre automobiliste.

Mais même avec un casque, des lampes et un gilet fluorescent, certains ne se sentent pas en sécurité. "Je fais en sorte de me rendre la plus visible possible mais ça n'évite pas que tous les jours, je me fasse presque écraser. Ça reste encore risqué de faire du vélo", estime une d'entre eux.


La période la plus dangereuse de l'année

En hiver, il fait noir pendant les heures de pointe, l'IBSR rappelle alors aux cyclistes de redoubler de vigilance à la tombée du jour. "On constate que le nombre d'accidents qui implique les cyclistes à l'aube ou au crépuscule, donc vraiment dans des conditions de pénombre, explosent entre le mois de septembre et le mois d'octobre, donc on multiplie ça par 5 par rapport aux mois d'été", confirme Benoit Godart, le porte-parole de l'IBSR. 


L'équipement obligatoire

Quand il fait sombre, le code de la route prévoit que tout vélo soit équipé d'un feu blanc ou jaune à l'avant et d'un feu rouge à l'arrière, visible à 100 mètres. "Gilet fluo, casque avec éclairage intégré ne sont pas forcément obligatoires, mais en termes de visibilité sur la route, c'est un élément essentiel", explique Kevin Parmentier, co-gérant d'un magasin de vélo

Dans les bons gestes à adopter, on peut aussi privilégier les vêtements clairs qui se distinguent mieux dans l'obscurité. Il existe aussi une série d'accessoires rétro-réfléchissants. Un bon éclairage coûte entre 50 et 100 euros, mais il y a déjà moyen de s'équiper à partir de 15 euros. 


 

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