Les prix de l’énergie sont à la baisse ces dernières semaines. De 345 euros par MWatt/heure au mois d’août, le prix est passé ce lundi sous la barre symbolique des 100 euros à la bourse de Rotterdam, qui fait office de référence.
Cependant, la répercussion sur les factures des consommateurs ne devrait pas se faire ressentir tout de suite. "Il faut que cette baisse se poursuive dans les mois à venir", explique Julie Frère, la porte-parole de Test Achats au micro de Bel RTL. "Au mois d’octobre, pour les personnes qui se chauffent au gaz, ça représente 7% de leur consommation. Ça va monter jusque 18% au mois de janvier. Il faut vraiment, pour avoir une baisse conséquente sur la facture des ménages, que la baisse des prix se poursuive dans le temps."
"Il faut vérifier à quelle fréquence votre contrat est indexé. Il y a beaucoup de contrats qui sont indexés trimestriellement. Si c’est votre cas, vous avez probablement les prix très élevés de l’été qui ont déterminé ce que vous allez payer pendant le trimestre à venir. Donc vous ne verrez une différence qu’au début de l’année prochaine. Si votre contrat est indexé tous les mois, vous devriez ressentir une différence beaucoup plus rapidement sur votre facture."
Pour aider les consommateurs à surveiller leur consommation et pouvoir garder un œil sur le prix qu’ils vont avoir à payer, Test Achats demande la mise à disposition d'outils permettant aux consommateurs de contrôler le montant de l'acompte réclamé par les fournisseurs d'énergie.
"Engie ou Total Energie le proposent déjà. C’est extrêmement nécessaire pour les consommateurs", précise Julie Frère.
La porte-parole va dénoncer l'attitude des fournisseurs qui "Quand les prix ont fortement augmenté, on a vu certains fournisseurs s’empresser de multiplier, tripler, quadrupler, quintupler les montants d’acompte. Quand les prix baissent, on voit nettement moins d’empressement de la part des fournisseurs à proposer une baisse aux consommateurs."
Si les prix ont baissé, ils restent supérieurs à la période avant la crise du Covid où ils tournaient autour de 30 euros du MWatt/heure.
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