Quelque 150 automobilistes sont actuellement tenus de se soumettre à un éthylotest anti-démarrage de leur véhicule avant de prendre la route. L'institut de la sécurité routière Vias s'attend à ce que ce nombre augmente pour atteindre celui de 500 d'ici la fin de l'année.
Ce type d'équipement est relié au démarreur du véhicule. Pour être en mesure de démarrer, l'automobiliste doit souffler dans l'appareil. Si le taux d'alcool dépasse le seuil de 0,2 pour mille, le moteur ne démarre pas. Depuis le 1er juillet 2018, la législation est renforcée. Le juge de police impose le recours à ce type d'équipement aux conducteurs qui sont pris avec un taux de 1,8 pour mille dans le sang, voire plus, ou d'1,2 en cas de récidive dans les trois ans.
Selon le porte-parole de Vias, on dénombre actuellement 150 personnes soumises à ce test anti-démarrage, mais leur nombre a augmenté à raison de trois par jour, au cours des dernières semaines.
Toujours selon le porte-parole de Vias, la lenteur de la progression observée jusqu'ici est liée à la procédure. Les personnes condamnées par le juge se voient aussi presque toujours privées de permis de conduire et doivent repasser leurs examens (théorique, pratique et psychologique), ce qui prend du temps. L'âge du groupe actuel varie de 20 à 78 ans. La catégorie des 40 à 55 ans est la plus représentée. Quatre-vingts pour-cents des personnes concernées sont des hommes.
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