Nous en parlions cette semaine: Fanny, atteinte de myopathie (une maladie neuro musculaire, ndlr) et ayant perdu un poumon il y a dix ans, était angoissée à l'idée de ne pas pouvoir bénéficier du vaccin rapidement. Cela avait suscité un élan de solidarité, évoqué mercredi soir dans le RTL info 19h. Ce ne sera finalement pas nécessaire. Ce jeudi matin, nous apprenons via Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral de lutte contre le coronavirus, qu'elle était considérée comme prioritaire. Les autorités viennent d'établir la liste des pathologies qui donnent accès au vaccin, et Fanny est dedans.
"Elle est atteinte d'une maladie neuromusculaire, et cette maladie autorise, promeut même la vaccination à partir de 18 ans. Elle est aussi atteinte d'une maladie rare, ayant un impact sur la respiration, et donc à ce titre elle entre dans les critères qui lui donne une priorité pour la vaccination", a-t-il expliqué à RTL info. "Il n'y a donc pas de problème, elle pourra se faire vacciner après ceux dont l'âge est le critère (+ de 65 ans), car l'âge est malheureusement le critère majeur de gravité", a-t-il précisé. Quant à cette liste de maladies qui donnent accès à la vaccination, elle est presque terminée. Le conseil supérieur de la santé finalise ses derniers détails.
Fanny, 26 ans, est soulagée. "J'étais très surprise d'avoir finalement une telle réaction" de la part des autorités. "Et très contente. J'ai prévenu ma maman qui était dans la buanderie, prête à partir au travail, et je lui ai annoncé la nouvelle". Elle se rend bien compte que la médiatisation de son affaire l'a aidée. "Je passe à la télé lundi, et trois jours plus tard on trouve une réponse. J'ai eu des messages de personnes de 80 ans me proposant leur vaccin, ou de gens malades. Mais mon but n'a jamais été de prendre leur place".
Vaccinée, Fanny pourra sortir, et notamment aller chercher son diplôme universitaire et recommencer à vivre.
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