Au lendemain des attentats de Bruxelles, des centaines d'objets avaient été récupérés sur les lieux des attaques, et notamment à la station de métro Maelbeek. Des vêtements, des chaussures, abandonnés là par tous ceux qui avaient été évacués en urgence. Quatre mois et demi après, la police des chemins de fer tente toujours d'identifier les propriétaires de 300 de ces objets. Mathieu Langer et Thomas Kinet ont été dans les locaux de la police où ils sont entreposés pour le RTLINFO 13H.
Un landau, une trottinette ou encore une guitare: voici quelques objets qui ont par exemple été retrouvés. PLs policiers ont imaginé un système de traçage au sol de la rame de Maelbeek avec des bandes adhésives. "Ça c’est le quai direction Arts-Loi, ça c’est la rame de métro où il y a eu les attentats. Et de l’autre côté, c’est le quai en direction de Schuman, comme ça on peut avoir un système visuel pour retrouver les objets", explique Koen Van Overtveldt, commissaire divisionnaire de la police des chemins de fer.
Dans les décombres, tout n’a pas été réclamé. Sur près de 400 objets laissés sur place en catastrophe après l’attentat, il en reste encore 300. "On a établi un photobook, avec des photos numérotées. Par exemple, celui-là a été restitué à la personne concernée. On essaye toujours d’identifier la personne, et à ce moment-là, on va sur place, chez la personne. On fait une petite audition et on restitue l’objet".
Chaque jour, depuis 4 mois dans un petit local de la police des chemins de fer le travail reste minutieux. "Si c’est identifiable, on peut faire la recherche nous-même, il ne faut pas attendre la réaction de quelqu’un, nous on peut faire proactivement les recherches. Si ce n’est pas identifiable, on attend les personnes. Le système de caméras peut parfois aussi aider, pour retrouver le propriétaire".
Une recherche similaire avait été effectuée avec succès après la catastrophe de Buizingen. Un numéro pour les propriétaires de ces objets perdus a été mis en place: 02/528.14.44.
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