Les victimes des attentats du 22 mars à Bruxelles et Zaventem peuvent sous certaines conditions solliciter l'aide financière de l'État fédéral via la Commission pour l'aide financière aux victimes d'actes intentionnels de violence, a rappelé le service public fédéral (SPF) Justice.
C'est non seulement le cas des victimes et de leurs parents, mais également des parents proches d'une victime disparue et des parents d'une victime mineure nécessitant un traitement médical ou thérapeutique de longue durée. Il n'existe pas de condition de nationalité ni de séjour. Il est rare que cette intervention financière répare entièrement le dommage, l'indemnisation n'est pas intégrale mais tente d'alléger le dommage encouru.
L'intervention n'est pas automatique: les canaux classiques tels que les assurances ou les mutualités sont d'abord examinés, avant que la commission ne garantisse une intervention. Les personnes concernées peuvent compléter un formulaire en cliquant ici et l'envoyer par lettre recommandée à la commission (C/O SPF Justice, Boulevard de Waterloo, 115 à 1000 Bruxelles).
Les victimes qui ont des questions sur la procédure judiciaire ou qui veulent savoir comment se constituer partie civile peuvent prendre contact avec le service d'accueil aux victimes de leur arrondissement judiciaire.
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