(Belga) Avec l'automne et à l'approche de l'hiver, saisons où l'on est davantage à l'intérieur, "il faut reprendre en considération" l'impact des micro-aérosols sur la contamination par le coronavirus au sein de la population, a estimé vendredi le porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus Yves Van Laethem. Il s'agit des microgouttelettes qui restent, au vu de leur légèreté, en suspension dans l'air.
Lors de la première vague, le risque était principalement évalué comme important dans les hôpitaux, lors des manipulations en soins intensifs, souligne Yves Van Laethem. "La majorité des scientifiques estimaient que les aérosols jouaient très peu pour le public en général." De plus, un confinement complet avait été très rapidement décrété. La situation était également différente pendant l'été, période lors de laquelle davantage d'activités ont été permises mais elles se passaient à l'extérieur, rappelle le porte-parole. "Les micro-aérosols n'ont donc pas joué de rôle significatif." À présent, il faut donc "reprendre en considération" leur rôle additionnel à la transmission classique du virus, la population étant davantage à l'intérieur. "On sait que certaines circonstances jouent", comme par exemple de nombreuses personnes présentes "dans un local au volume réduit et peu ventilé". Le risque est encore plus important "si on y émet des cris, si l'on chante ou parle fort", puisque cela émet de grosses particules qui se divisent en plusieurs petites particules, et ce encore plus sans masque. En outre, les contaminations ont lieu en majorité entre contacts proches, par petits groupes, essentiellement en famille, car les précautions et la distance ne sont pas suffisantes. (Belga)
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