Le ministre de la Mobilité, François Bellot, prépare un projet de loi qui imposera l'éthylotest antidémarrage (alcolock) aux récidivistes d'imprégnation alcoolique ou aux conducteurs ayant provoqué un accident sous l'effet de l'alcool, rapportent mardi L'Echo et De Tijd.
Cette mesure est déjà à la disposition des magistrats mais ils l'utilisent trop peu. Le ministre souhaite obliger les magistrats à imposer l'installation de l'alcolock aux conducteurs présentant un taux d'alcool dans le sang de 1,2g/1.000 ou aux récidivistes. Il sera aussi imposé aux automobilistes ayant provoqué un accident sous l'effet de l'alcool.
Pour l’été 2017
M. Bellot constate l'effet pénalisant du retrait de permis, en augmentation, sur la vie professionnelle, et le fait que les juges ne proposent pas assez l'alcolock comme alternative. "Il serait, à mon sens, beaucoup plus intelligent de dire aux gens: vous avez été condamné à une peine importante parce que vous étiez en état d'imprégnation alcoolique et que vous avez provoqué un accident. Mais socialement ou professionnellement, ce retrait de permis peut avoir des conséquences très graves, nous vous imposons donc une alternative qui est l'alcolock", explique-t-il.
Les nouvelles mesures de durcissement de la loi devraient être en vigueur à l'été 2017.
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