L'aéroport de Bruxelles se porte bien. De mieux en mieux même. L'an dernier, il est devenu le deuxième aéroport européen en termes de croissance. Il accueille de plus en plus de passagers, même si on y enregistre, aujourd'hui, 30% de vols en moins qu'il y a 14 ans. Reste un problème, les nuisances occasionnées par le survol de la capitale.
C’est confiant qu’Arnaud Feist, le patron de Brussels Airport a dévoilé ce matin les chiffres de 2014. A échelle européenne, l’aéroport de Bruxelles est deuxième en termes de croissance, de trafic derrière Athènes et devant Lisbonne grâce notamment à l’arrivée de Vueling et de Ryanair. "Les résultats pour 2014 sont très bons. Nous avons près de 15% de croissance du volume passager. Nous avons également une croissance important de notre activité cargo. Tout cela se reflète dans les résultats financiers", indique Arnaud Feist, administrateur délégué de Brussels Airport.
Le point épineux, le survol de Bruxelles
Brussels Airport a accueilli en 2014 plus de 22 millions de passagers. Une croissance qui s’explique en partie par la revalorisation des services. Si le nombre de passagers augmente chaque année en 14 ans le nombre de vols à Brussels Airport a diminué de 30%. En cause, les nouveaux avions sont plus gros et transportent donc plus de passagers. Le survol de la capitale reste un problème et la société DHL a récemment annoncé qu’elle allait tripler ses activités à Bruxelles.
Le nombre de vols de nuit à Brussels Airport atteint presque le maximum autorisé
Par ailleurs, Brussels Airport atteint presque le plafond qui lui est imposé en matière de vols de nuit (entre 23h00 et 06h00), ressort-il vendredi de la présentation de ses chiffres annuels. En 2014, l'aéroport a comptabilisé 15.746 vols de nuit, dont 4.396 décollages. La réglementation en vigueur limite à 16.000 par an le nombre de mouvements de nuit autorisés, dont 5.000 décollages. Le projet d'extension de la société de transport DHL n'aura pas d'impact sur les vols de nuit, selon le CEO Arnaud Feist. "Je suis surpris des rumeurs à ce sujet. Nous avons clairement dit que le projet n'aura pas d'impact. Avec DHL, nous avons mis sur la table le fait que l'on ne toucherait pas au maximum de 16.000 vols de nuit par an. Il n'y aura pas d'augmentation ces prochaines années, nous restons dans le cadre réglementaire", a affirmé Arnaud Feist. Les sociétés de transport sont également disposées à voler de jour, a-t-il ajouté. "La croissance que nous poursuivons peut se réaliser au cours de la journée."
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