La région Bruxelloise lance une campagne de sensibilisation pour éviter les violences conjugales. Elles peuvent être physiques ou psychologiques. À Bruxelles, 1 femme sur 2 a déjà été victime de violences psychologiques de la part de son compagnon.
"Une Bruxelloise sur deux subit des violences psychologiques de la part de son partenaire. Et si vous décidiez de changer dès maintenant on peut vous aider". La campagne sur les violences psychologiques se termine par un numéro de téléphone. Derrière se trouvent notamment des membres de l'Asbl Praxis.
Anne Jacob en est la directrice et travaille depuis des années sur cette problématique avec les auteurs des violences conjugales.
"Quand ils disent 'je n'ai été violent qu'une fois. 'Je n'ai donné qu'une petite baffe à ma femme'. Très souvent on découvre que cette petite baffe est l'aboutissement de violences qui ont été exercées bien avant et qui commencent effectivement par les violences psychologiques", raconte Anne Jacob.
"On peut se fâcher. Parfois on peut se même se chicaner très fort dans un couple mais une violence psychologique c'est quand on sait l'impact que ça va avoir quand on le dit à l'autre"
La campagne de sensibilisation est financée par la région bruxelloise et sa secrétaire d'Etat en charge de l' égalité des chances Nawal Ben Hamou. Avec deux autres ministres en Wallonie et en Fédération Wallonie- Bruxelles, elle veut lancer une grande conférence interministérielle rassemblant tous les niveaux de pouvoir pour lutter contre les violences conjugales.
"Ce ne sera pas une conférence où on se rencontrera une fois tous les quatre ou les cinq ans. Non, il s'agira concrètement de faire un monitoring, admettons tous les six mois, pour savoir qui a fait quoi chez soi, comment est-ce qu'on peut améliorer les choses et comment est-ce qu'on peut avancer", explique Nawal Ben Hamou.
Et en attendant son lancement, la région bruxelloise sensibilise avec une campagne visible sur les réseaux sociaux ou encore sur les transports en commun bruxellois.
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