Depuis le début du mois, les mouvements de jeunesse ont dû s'adapter aux conditions météo compliquées. Certains ont dû évacuer, s'interrompre ou déménager, souvent en urgence.
Initialement cette troupe devait organiser son camp à Rochefort, une commune très touchée par les inondations. Sur place tous les camps avaient d'ailleurs déjà été évacués, même avant l'arrêté du gouverneur. Cette troupe a donc trouvé une solution : un autre endroit de camp, à Tenneville, en province de Luxembourg.
"Notre prairie s'est retrouvée complètement inondée avec 1,50 mètre et un courant juste pas possible. Donc on a dû trouver un endroit en moins de 24 heures pour pouvoir assurer un camp à nos animés", explique Diego, animateur.
Mais forcément, ce changement impacte le programme du camp : "Vu qu'on a commencé notre camp avec 5 jours de retard, nos constructions ont mis plus de temps et donc toute l'organisation s'est retrouvée complètement chamboulée", explique encore l'animateur.
Cette situation impacte aussi les jeunes animés : "On aurait pu aller dans l'Ourthe mais avec les inondations, c'est compliqué vu qu'il y a des détritus et plein de bactéries. Et c'est dangereux parce que le courant est très fort", explique une jeune animée. "Un ou deux jours avant, on nous a dit qu'on allait peut-être pas avoir d'endroit, du coup c'était un peu ennuyant", estime une autre. "On arrive toujours à se débrouiller, on est toujours de bonne humeur, on garde le moral et toujours être optimiste", ajoute une troisième animée.
Mais ces scouts comprennent la décision d'évacuer les zones inondées.
"Ça permet aussi aux services d'aide d'aider les citoyens qui eux auront plus perdu que les scouts. Les scouts, c'est que 15 jours sur une année, les gens, ils ont perdu à peu près toute leur vie. Donc je pense que oui, c'est quand même justifié", dit encore Diego, animateur.
La bonne nouvelle, c'est qu'en province de Namur, aucun camp n'a dû être complètement annulé. Des solutions ont toujours été trouvées sur les 140 camps sous tentes des différentes fédérations, 16 ont dû être relogés.
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