La crise des réfugiés coûtera l'an prochain quelque 120 millions d'euros supplémentaires en termes de revenu d'intégration, selon une estimation émanant du cabinet du ministre de l'Intégration sociale Willy Borsus, relayée vendredi par le quotidien l'Echo.
Le Commissariat-général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA), l'organisme public qui octroie le statut de réfugié, s'attend à ce que d'ici l'an prochain, 2.500 décisions finales soient prises par mois en la matière. C'est plus du double qu'actuellement. "Actuellement, 60% des demandeurs obtiennent l'asile. Compte tenu de la situation au niveau international, il y a de fortes chances que ce taux de 60% ne diminue pas", affirme Dirk Van den Bulck, patron du CGRA. Cela signifie que l'an prochain, ce sont 18.000 dossiers d'asile qui seront jugés recevables, soit trois fois plus que l'an dernier. Si l'on tient compte du fait que ces dossiers concernent souvent plusieurs personnes, on doit s'attendre à ce que l'an prochain, 23.400 personnes obtiennent le statut de réfugié, ce qui impliquera un accroissement des dépenses des CPAS.
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