Zonings industriels paralysés, grève dans les administrations, dans certaines écoles ou hôpitaux, perturbations des transports en commun... La journée nationale de grève organisée en front commun syndical a été très suivie. De Liège à Charleroi en passant par la région du centre, la Wallonie tounait au ralenti ce vendredi.
La plupart des zonings étaient à l'arrêt, tout comme les automobilistes. Les syndicats se mobilisaient ce vendredi pour réclamer des changements de la réforme des pensions et une reconnaissance des métiers pénibles. Les blocages ont eu lieu sur les zonings, dans les entreprises et sur les routes.
Environ une centaine d'entreprises liégeoises ont été touchées par la grève ce vendredi. "C'est un succès énorme. Tous les secteurs sont impactés. Il y a des entreprises où il n'était même pas la peine de faire des piquets car les travailleurs s'étaient mis en grève", indique Jean-François Ranquet, secrétaire régional FGTB Liège-Huy-Waremme.
37e journée de grève depuis la mise en place du gouvernement
Toutes les régions du pays ont tourné au ralenti, de l'industrie alimentaire aux hôpitaux, en passant par les écoles. Les services publics ont aussi été impactés, les administrations ont été fermées et les bus n'ont pas quitté leur dépôt dans de nombreux endroits en Wallonie.
Service réduit également dans les prisons. Les transferts des détenus ainsi que les visites ont été supprimés. Quant au ramassage des poubelles, il a été perturbé dans plusieurs communes. A Charleroi, une cinquantaine de camions a traversé le centre-ville. "Encore une quinzaine d'années et c'est fini. J'ai déjà des problèmes de dos avec les sacs lourds, on ne saura jamais aller jusque 67 ans dans les camions", affirme Fabian Dubois, chargeur à l'intercommunal Tibi.
Cette journée de grève est la 37e depuis la mise en place du gouvernement en 2014.
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