Ce vendredi, c'est journée de grève interprofessionnelle. Les syndicats sont sur le pied de guerre et se sont déployés à divers endroits du pays, principalement dans les zonings industriels et devant des bâtiments symboliques.
À Bruxelles, le front syndicat a notamment manifesté devant le siège de la FEB, l'organisation interprofessionnelle d'employeurs représentant les entreprises des trois régions du pays. Les affiches, drapeaux et revendications ont été affichés au rythme des tambours et des cris qui se sont répandus dans la rue Ravenstein.
Des délégués syndicaux FGTB, CSC et CGSLB ont exposé dans une courte présentation d'une demi-heure leurs revendications à la Fédération des entreprises belges (FEB) à Bruxelles en début d'après-midi. "Il n'y a pas eu d'avancée significative, même si la FEB s'est montrée à l'écoute", a indiqué Michaël Dufrane, secrétaire permanent à la CGSLB Bruxelles, à l'issue de cette rencontre.
"Nous avons rappelé nos exigences en matière de pénibilité du travail, de pouvoir d'achat ainsi que nos ambitions pour le prochain accord inter-professionnel", a-t-il détaillé. Les représentants de la FEB "ont écouté attentivement mais n'ont pas mis de moyens en avant" pour répondre aux demandes des travailleurs, a précisé M. Dufrane. "Parvenir à un accord est une nécessité, il faut montrer aux gens que la concertation sociale fonctionne", a-t-il conclu. De son côté, la FEB a confirmé avoir accueilli la délégation mais qu'il y avait pour le moment "peu de choses à commenter".
Légères perturbations chez Audi Bruxelles, des entreprises totalement à l'arrêt à Gand
La journée nationale d'actions syndicales provoque de légères perturbations chez Audi Bruxelles à Forest, vendredi. Entre 20 et 30% des employés ont débrayé et donc tous les départements de l'usine, certains plus touchés que d'autres, ne sont pas effectifs à 100%.
Aucune entrée du bâtiment n'est toutefois bloquée par des piquets de grève. Audi n'a pas encore pu évaluer les conséquences de ces actions à long terme.
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