Nous avions évoqué le décès d'un jeune de dix-huit ans qui était mort après avoir fumé du cannabidiol avec une cigarette électronique. Le parquet de Bruxelles a ouvert deux enquêtes. L'une pour homicide involontaire, l'autre pour violation sur la législation sur le tabac.
Début novembre, le Bruxellois de dix-huit ans est décédé à l'hôpital après avoir fumé du cannabidiol avec sa cigarette électronique. Il semblerait à première vue que cette substance ait entraîné la mort de Raphaël. D'autant plus qu'un de ses amis qui consomme également ce produit a été hospitalisé il y a environ dix jours. Il présentait les mêmes symptômes.
"Raison pour laquelle il y a une enquête qui est menée par le SPF Santé publique par rapport à à ces produits, également au niveau judiciaire pour voir s'il y a des éléments constitutifs. Défaut de prévoyance et de précaution par exemple par rapport à l'homicide involontaire et donc tout ça est à l'analyse. On est au début de l'enquête et on verra évidemment si on peut imputer ces faits à une personne déterminée", explique Denis Goeman, porte-parole du parquet de Bruxelles.
Le parquet de Bruxelles a donc ouvert une double enquête pour homicide involontaire mais également pour violation de la législation sur le tabac. L'objectif est de connaître les circonstances de la mort de Raphaël.
"On doit donc vérifier si les éléments constitutifs à la fois par rapport à l'homicide involontaire et à ses lois particulières relatives au tabagisme sont respectés, notamment vérifier s'il y a eu des défaillances, défaut de prévoyance ou de précaution. Que ce soit dans le chef du vendeur, dans le chef du fabricant, tout ça évidemment est à l'analyse", raconte Denis Goeman, porte-parole du parquet de Bruxelles.
Des devoirs d'enquête sont donc en cours actuellement. Les peines peuvent aller jusqu'à deux ans de prison et 8.000 euros d'amende.
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