Les ministres de la Mobilité du pays se sont accordés sur un cadre d'utilisation des trottinettes électriques et autres monoroues, hoverboards, segways, a annoncé le ministre fédéral Georges Gilkinet. Plusieurs mesures seront prises pour limiter les risques d'insécurité routière générés par cette nouvelle forme de déplacement en plein essor depuis quelques années.
Des zones de stationnement verront le jour. Actuellement les trottinettes peuvent être stationnées sur les trottoirs à condition de ne pas entraver le passage. En pratique, c'est pourtant l'anarchie qui règne et la cohabitation avec les cyclistes et les piétons est loin d'être aisée. A l'exception des personnes à mobilité réduite (PMR), des places de stationnement interdit seront instaurées ainsi que des zones de stationnement obligatoire et des zones où le stationnement reste autorisé sur le trottoir sans gêner le passage. Un mauvais stationnement sera une infraction et passible d'une amende de 116 euros.
Il sera interdit de rouler sur les trottoirs, un comportement qui met en danger les piétons. La réglementation actuelle autorise de rouler au pas, mais elle ne semble guère respectée. Une interdiction pure et simple a donc été décidée, à l'exception des PMR. Dans les zones piétonnes, un panneau précisera si la circulation de la trottinette est autorisée. La police pourra verbaliser et réclamer la perception immédiate d'une amende de 58 euros. Une limitation s'appliquera aux moins de 16 ans afin d'éviter que des enfants ou de jeunes adolescents ne circulent au milieu du trafic motorisé. L'utilisation sera toujours autorisée sur le réseau Ravel, dans les rues réservées, sur la digue, etc. Il sera par ailleurs interdit de rouler à deux sur un engin. Le nouveau cadre est le fruit d'une collaboration avec les ministres régionales Valérie De Bue, Elke Van der Brandt et Lydia Peeters.
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