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Comité de concertation ce vendredi: retour sur les nombreux revirements de situation qui désorientent la population

Comité de concertation ce vendredi: retour sur les nombreux revirements de situation qui désorientent la population
© BELGA
 
 

Un comité de concertation se tiendra ce vendredi à 14h, pour notamment examiner la situation épidémique de notre pays. Ce comité de concertation ne devrait pas changer fondamentalement les règles de précaution actuellement en vigueur. Cela laisse présager un peu de stabilité, alors que ces derniers mois, les allers et retours, les revirements dans les décisions, ont plusieurs fois pris de court les citoyens.

Le dernier revirement en date est le changement des règles concernant les voyages à l'étranger. Les autorités ont modifié trois fois les règles, en 10 jours : du 18 au 28 décembre.

Un autre symbole de ces revirements est le fameux baromètre tant de fois annoncé, pour finalement devenir une simple jauge, en décembre. Il y a également eu nombre de changements à la rentrée en septembre : les codes couleur dans les écoles, pas toujours clairs pour la population, ou encore les protocoles de reprise des activités sportives, fixés en juillet et annulés en novembre.

Globalement, la stratégie des autorités était de passer à des méthodes de responsabilisation, plutôt que d'interdiction. Mais là encore, il y a eu un revirement à peine un mois plus tard, en octobre : la logique d'interdiction a fait son retour. 

L'une des explications à tous ces revirements est le changement de gouvernement, pendant la crise sanitaire : Sophie Wilmès a laissé la place à Alexander De Croo et son gouvernement. Mais ce changement politique ne peut pas tout expliquer.

  • Voici d'autres exemples :

- Interdire les séjours en village de vacances le soir de la Toussaint, alors qu’il y a avait eu deux comités de concertation dans la semaine qui précédait.

- La fermeture des magasins non-alimentaires fin octobre, puis leur réouverture début décembre.

- Les allers-retours dans la bulle sociale, entre juin et septembre : entre une bulle journalière, et une bulle fixée pour un mois.

- Les coiffeurs qui passent d’essentiels à profession à risque. Ce sont les derniers à fermer pendant le 1er confinement, mais parmi les premiers à fermer en octobre.

- Les trois couvre-feu différents le soir du 24 décembre, alors que la situation sanitaire des trois régions était très similaire.

- Le flou entre ce qui est interdit et ce qui est "hautement déconseillé".

- Les coiffeurs et/ou restaurants fermés chez nous mais pas dans les zones limitrophes, où le taux de contamination est parfois équivalent.


 

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