Après s'être réuni à 14 heures pour un nouveau comité de concertation, les représentants du gouvernement fédéral et des gouvernements régionaux et communautaires se sont exprimés lors d'une conférence de presse à 16 heures.
Au regard des nouveaux chiffres des hospitalisations, "la question que nous nous posons est de savoir si nous sommes entrés dans la troisième vague ou est-ce des données qui dans les prochains jours vont rester stables ? Nous ne sommes pas capables aujourd'hui de dire si nous sommes dans la troisième vague", a indiqué le ministre-président de la Wallonie Elio Di Rupo. Selon lui, certains membres du personnel soignant soutiennent que nous sommes dans la troisième vague. "En tant qu'autorité, plutôt que de gâcher tous les efforts, nous préférons se donner le temps de quelques jours pour vérifier si nous sommes dans la troisième vague et prendre des mesures plus appropriées", poursuit-il.
Le ministre-président est ensuite revenu sur le couvre-feu appliqué en Wallonie, rappelant qu'il avait d'abord été imposé en octobre alors que la région se trouvait dans une "situation bien plus dégradée qu'en Flandre". "Depuis lors, la situation s'est rétablie. En octobre, il y avait 5 fois plus de nouveaux cas de contamination par jour que maintenant. Il n'y a pas de différence significative maintenant avec la Flandre", poursuit-il.
Les gouverneurs des 5 provinces de Wallonie avaient alors pris des arrêtés pour instaurer un couvre-feu à 22 heures jusqu'au 1er mars. "Nous ne demanderons pas de renouveler ces 22 heures aux gouverneurs. Donc à partir du premier mars, nous serons sous le coup de l'arrêté ministériel" précise le ministre-président. Cet arrêté ministériel stipule donc un couvre-feu de minuit à 5 heures du matin.
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