Notre journaliste Christophe Deborsu a interrogé la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden, notamment sur le maintien de l'interdiction des vacances à l'étranger.
Christophe Deborsu: Pourquoi le comité de concertation a été si rapide ?
Annelies Verlinden: On a regardé les chiffres des derniers jours et spécialement aujourd’hui et on a vu qu’on avait une augmentation importante. On n’a pas pu décider d’assouplissement car ce ne serait pas prudent
Christophe Deborsu: Monsieur Di Rupo laisse entendre qu’une troisième vague est possible. Vous le craignez ?
Annelies Verlinden: Il faut suivre l’évolution des chiffres ces prochains jours. C’est peut-être juste une petite augmentation ces prochains jours ou ça peut revenir une augmentation substantielle.
Christophe Deborsu: Est-ce que les Belges pourront repartir à l’étranger en vacances ?
Annelies Verlinden: On a décidé de maintenir cette interdiction parce que basé sur l’avis des virologues, on s’est rendu compte que voyager à l’étranger pour des voyages non essentiels restent dangereux. C’est pour ça qu’il faut vraiment supporter tous les efforts que font les Belges ici. Aller à l’étranger pour des voyages non essentiels, ça pourrait être dangereux. Et il faut éviter cela.
Christophe Deborsu: Pourront-ils partir pendant les vacances de Pâques ?
Annelies Verlinden: Ce serait encore trop tôt de me prononcer là-dessus. On va continuer à faire le monitoring des chiffres et on verra où on en sera au moment des vacances de Pâques. Mais c’est sûr qu’il faut encore être très prudent.
Christophe Deborsu: Les métiers de contact peuvent reprendre lundi ?
Annelies Verlinden: On avait déjà pris la décision avant donc c’est déjà noté dans l’arrêté ministériel que les coiffeurs pouvaient déjà rouvrir. Les professions non médicales pourraient ouvrir lundi et on a maintenu cette décision.
Christophe Deborsu: C’est pas un peu contradictoire alors qu’on dit que ça va mal ?
Annelies Verlinden: C’est toujours le fait qu’il faut trouver un équilibre. On avait déjà pris cette décision. Donc on l’a maintenue. On réalise qu’on est à la veille de l’ouverture et c’est difficile de changer d’opinion par rapport à cela aujourd’hui.
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