"Bonjour à tous. Comme vous le voyez, nous commençons à 14h30 pile. J’ai reçu le top départ", c’est avec ces mots que la Première ministre Sophie Wilmès a démarré la conférence de presse du Conseil national de sécurité (qui s'était réuni pour apporter des précisions à la prochaine phase de déconfinement). "Et je vous rassure, il n’y aura pas de PowerPoint aujourd’hui" , a-t-elle poursuivi dans un sourire.
Sophie Wilmès a souhaité répondre aux critiques survenues à la suite de la précédente conférence de presse du Conseil national de sécurité qui avait commencé vers 22h30.
"Nous avons fait en sorte de démarrer le Conseil national de sécurité plus tôt qu’à l’accoutumée, nous espérions ainsi pouvoir tenir cette conférence de presse à une heure plus raisonnable que la dernière fois. L’ampleur de la crise est sans aucune mesure, la portée de nos décisions l’est tout autant. Et en tant que décideurs politiques, nous avons besoin de temps et de recul pour prendre les mesures qui s’imposent et je sais que cela ne colle ni avec le sentiment d’urgence, ni avec l’immédiateté de notre monde et de celui des réseaux sociaux. Et pourtant le temps nécessaire à la décision nous devons le prendre, nous devons aussi communiquer directement, dès que la décision est prise. Trop de fuites malencontreuses ont créé de la confusion et parfois même de faux espoirs pour nos concitoyens. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvions pas nous enfermer dans un calendrier médiatique. Ceci étant dit, la patience des citoyens n’aurait pas dû être mise à l’épreuve, comme ça a été le cas lors de notre dernier Conseil national de sécurité. Je le regrette et nous le regrettons tous. Et nous en tirons donc les leçons, comme vous le voyez", a déclaré la Première ministre.
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