Les pédiatres du pays constatent une nette augmentation du nombre d'enfants atteints d'un syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS), qu'ils identifient comme un effet secondaire du coronavirus, selon une information du Standaard confirmée à Belga vendredi. Ce syndrome présente de nombreuses similarités avec la maladie de Kawasaki, ce qui fait qu'il est traité de la même manière et est parfaitement curable. Davantage de personnes - donc davantage d'enfants - ont été infectées par le Sars-Cov-2 au cours de la deuxième vague de l'épidémie.
"Mais maintenant, tous les pédiatres sont au courant"
Cette augmentation n'est donc pas anormale, mais elle permet de mettre au jour ce rare syndrome, qui était passé inaperçu lors de la première vague. L'UZ Brussel indique ainsi admettre actuellement près d'un enfant atteint de cette maladie infectieuse par jour. "Dans la première vague, nous ne savions pas qu'elle existait", explique Gerlant Van Berlaer, urgentiste et pédiatre à l'UZ Brussel. "Il se peut alors que nous ayons manqué certains cas qui ont été diagnostiqués différemment. Mais maintenant, tous les pédiatres sont au courant."
Les symptômes reconnaissables sont la fièvre, les vomissements, la diarrhée, les mains et les pieds enflés, les éruptions cutanées, l'engourdissement, la confusion, voire un essoufflement si le cœur est touché. Le PIMS provoque également l'inflammation de divers systèmes et, par conséquent, les enfants retombent malades alors que leur infection au coronavirus est terminée depuis plusieurs semaines.
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