"La période de fin d'année est cruciale pour notre secteur", alertent différents acteurs de la sphère immobilière et commerciale belge (UPSI-BVS, BLSC, Comeos & RFB), appelant jeudi les autorités à agir "afin d'éviter des conséquences socio-économiques structurelles".
Parmi les nécessités pointées par les organismes figure d'abord la réouverture des magasins physiques au 28 novembre 2020, moyennant le respect des règles strictes de santé et de sécurité. "Sachant qu'après le premier lockdown, une ouverture des magasins est allée de pair avec une continuation de la diminution du nombre des contaminations. En France, les magasins ouvrent déjà le 27 novembre", plaident-ils.
Objectif: disperser les consommateurs
Les quatre fédérations soutiennent aussi l'idée d'"un crédit d'impôt optionnel remboursable de 50% du loyer exonéré pour les magasins qui ont été touchés financièrement pendant la période de fermeture obligatoire", mais sous certaines conditions.
Enfin, un appel est lancé aux autorités compétentes de ce pays afin de prendre de mesures complémentaires pour "sauver la période cruciale de fin d'année": il faudrait autoriser la "flexibilité maximale de l'exploitation de l'entreprise en décembre 2020 et janvier 2021, afin de disperser les consommateurs autant que possible. Mais également mettre en place des mesures de soutien aussi bien pour les locataires que pour les bailleurs au niveau fédéral, régional et au niveau local (exonération du précompte immobilier, des taxes sur vide locatif et de toutes les taxes commerciales locales pour 2020)".
Ce cri de détresse est poussé par l'UPSI-BVS (qui représente les propriétaires/bailleurs du secteur retail en Belgique), le BLSC (qui défend les intérêts du retail professionnel et des acteurs de l'immobilier commercial en Belgique et au Luxembourg), le RFB (qui défend les intérêts des chaînes commerciales en Belgique) et Comeos (qui représente le commerce organisé et l'horeca en Belgique).
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