Le coronavirus en Belgique contraint l'ensemble du pays au confinement afin de limiter la propagation. Un mode de vie à organiser avec d'autant plus d'obstacles lorsqu'un membre du foyer a contracté le virus. Mélisande vit en confinement total avec ses deux enfants. L'un d'eux est atteint du coronavirus.
Mélisande a deux enfants âgés de 11 ans et 9 mois. L'hôpital estime que l'un des deux a contracté le coronavirus. Mais sans les avoir testés. La mère de famille vit donc en confinement total avec ses deux enfants.
"Il y a eu différents symptômes pour les deux. Principalement des vomissements et des fortes diarrhées", confie la mère de famille. Pour l'un d'eux, les symptômes se sont arrêtés là mais ont provoqué une déshydratation importante selon Mélisande. Les soins reçus à l'hôpital ont permis de pallier la situation. La famille a donc pu retourner chez elle. "Maintenant il ne s'alimente pas mais il boit, ce qui est déjà très bien".
Son frère Aaron souffre quant à lui d'une toux encore bien présente, relate la mère. Il ne présente toutefois pas d'insuffisance respiratoire. Une situation que Melisande Petraliti surveille en restant en contact avec des pédiatres.
Organiser le confinement
Cette situation oblige la famille a un confinement total, plus strict que pour le reste de la population. "On est encore enfermés pour 15 jours non stop. Je ne peux même plus aller faire mes courses. Je compte sur la famille et les amis pour répondre à nos besoins". Le voisinage s'organise et fait preuve de solidarité pour apporter les éléments indispensables à la famille. "Ils nous demandent par SMS ce dont on a besoin, je leur envoie la liste et ils viennent nous le déposer sur le pas de la porte".
Les dispositions nécessaires sont prises afin de ne pas propager le virus en dehors du foyer mais Mélisande craint tout de même pour elle-même et les conséquences qui pourraient suivre si elle contractait à son tour le virus : "J'ai peur d'être malade aussi et de ne pas pouvoir être le pilier de la maison, ne pas pouvoir assumer tout cela. Je pense qu'on n'est pas au bout de nos peines, ça ne fait que commencer. Il y a une inquiétude omniprésente".
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