Le coronavirus en Belgique pousse de nombreux Belges à rester chez eux, à limiter leurs déplacements et a obligé de nombreuses entreprises à fermer leurs portes. Ces mesures pourraient avoir des conséquences sur la qualité de l'air. La Cellule Interrégionale de l'Environnement reste cependant prudente.
La qualité de l'air s'est fortement améliorée depuis samedi, constate la Cellule Interrégionale de l'Environnement (CELINE) qui attribue ces bons résultats au confinement imposé pour enrayer la propagation du coronavirus mais aussi aux conditions météorologiques favorables.
Les mesures de confinement ne peuvent expliquer à elles seules l'amélioration de la qualité de l'air. "Le télétravail, le chômage temporaire et les restrictions de déplacement jouent certainement un rôle positif mais il est difficile de le quantifier", explique le porte-parole de CELINE, Frans Fierens, selon qui les conditions météorologiques actuelles contribuent également à diminuer les concentrations de polluants dans l'atmosphère. "Il y a beaucoup de vent et nous sommes sous l'influence d'un courant d'air pur en provenance de Scandinavie. Cela joue énormément", ajoute-t-il.
En tout état de cause, il y a moins de dioxyde d'azote (NO2) - un gaz typiquement lié au trafic routier - et de particules fines dans l'air. "Mais il est difficile de déterminer s'il s'agit d'une conséquence du confinement ou de la météo", insiste M. Fierens.
Si le transport est le principal secteur responsable de la dégradation de l'air, il n'est pas le seul. L'agriculture, l'industrie et le chauffage des bâtiments y contribuent également. "Comme de nombreuses personnes travaillent à domicile et chauffent leur logement, on pourrait penser que cela a un effet négatif, mais il est très difficile de le démontrer pour l'instant", conclut-il.
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