Pierre-Frédéric Nyst, président de l'union des classes moyennes, était l'invité du RTL INFO 19 heures ce samedi soir.
En décembre, les autorités du pays ont durci le ton vis-à-vis des Belges de retour de vacances à l'étranger, après un passage en zone rouge. Résultat, les personnes concernées sont obligées d'observer une quarantaine de minimum 7 jours avec test obligatoire. Les règles ayant changé alors que certains étaient déjà à l'étranger et/ou avaient déjà réservé leurs vacances, dans certains cas, des employés doivent prendre congé. Ils n'auront au passage pas droit au chômage temporaire pour cette quarantaine.
"Prendre congé est l'une des solutions. Mais l'autre est le télétravail. S'il est possible, c'est la voie à suivre. Si ce n'est pas possible, c'est aux employés d'assumer d'avoir pris des congés. C'est peut-être difficile, regrettable mais compréhensible quand même", fait savoir Pierre-Frédéric Nyst.
Il faut essayer d'éviter de fragiliser les plus petites structures
Pour autant, un employeur peut-il demander à son employé de ne pas partir en vacances? "Un employeur ne peut pas s'opposer à la prise de vacances de l'un de ses employés. Cela étant dit, dans les petites sociétés que nous accompagnons et représentons, le travail est vite désorganisé. On soulignera toujours que ça doit se faire en concertation, qu'il faut discuter bien évidemment." Raison pour laquelle nombre de Belges n'ont pas pris de vacances à l'étranger cette année, selon l'UCM. "Il faut essayer d'éviter de fragiliser les plus petites structures, sinon on va rajouter des difficultés supplémentaires", selon Pierre-Frédéric Nyst.
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